Les fourmis charpentières sont des insectes dont nous avons tous entendu parler, mais que la plupart des gens connaissent très mal. Pourtant, les biologistes, les écologistes, les entomologistes et, bien sûr, les techniciens en gestion parasitaires, les ont largement étudiées et les trouvent fascinantes.
Le mode de vie, le mode de reproduction, l’organisation de la colonie et les stratégies de survie des fourmis charpentières en font un sujet intéressant pour le technicien en gestion parasitaire. Bien sûr, le commun des citoyens peut se douter qu’il y a certaines bonnes habitudes à prendre dans le but de prévenir l’établissement d’une colonie de fourmis charpentières dans un bâtiment ou à proximité de celui-ci, qu’il s’agisse d’un bâtiment résidentiel ou commercial. Ne pas garder de structures en bois pourri, éviter les réserves de matériaux en périphérie du bâtiment et éliminer les souches d’arbres morts se trouvant sur le terrain sont des exemples de mesures qui nous viennent tous rapidement à l’esprit.
Cependant, lorsqu’on est aux prises avec la présence de fourmis charpentières, nos connaissances plafonnent souvent et cela nous mène parfois à entreprendre des démarches qui pourront potentiellement empirer la situation ou nuire à l’environnement ou à la santé des humains et animaux.
Le technicien en gestion parasitaire est celui qui aura l’œil pour identifier d’autres éléments à modifier dans l’environnement immédiat du bâtiment. Il sera également celui qui saura prendre des décisions quant à l’intervention à faire dans le but d’éviter que la colonie s’agrandisse ou se scinde. Il devra aussi déterminer la ligne du temps optimale pour ses interventions. Tous cela n’est possible qu’en déployant toutes les connaissances techniques associées au métier de technicien en gestion parasitaire, et les informations biologiques et comportementales spécifiques à l’espèce à l’étude, soit la fourmi charpentière.
Par: Marie-Joëlle Touma
-Biologiste/contrôle qualité chez Boisvert Gestion Parasitaire inc