La rage chez le raton-laveur, mythe ou réalité?

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Cet article a pour but de démystifier certaines craintes, fondées ou non, que nous avons envers
les diverses espèces qui constituent notre écosystème urbain.

La plupart des appels que nous recevons commencent par un moment de panique, suivi d’une
urgence d’intervenir : «venez la tuer!» ou «venez la capturer!».

D’une part, il faut savoir qu’un pourcentage élevé de notre intervention revient en fait au
propriétaire des lieux, à qui nous donnerons conseils et recommandations. D’autre part, notre
intervention réelle se limitera souvent à communiquer de bonnes informations et à rassurer
notre client.

Ainsi, dans le cas des ratons-laveurs, les gens craignent souvent de contracter la rage.

Au Québec, cette maladie est désormais absente chez cette espèce, aucun cas n’y ayant été
recensé depuis plusieurs années. Bien sûr, la vigilance est toujours de mise et des efforts
d’échantillonnage constants sont nécessaires pour éviter une recrudescence des cas. Cela dit, le
raton-laveur est donc à classer dans la catégorie des espèces dérangeants, à divers niveaux,
mais assurément pas des espèces dangereuses pour le public. Pour ce qui est des parasites que
cet animal pourrait potentiellement transmettre à l’humain, la règle d’or est toujours d’éviter
d’entrer en contact direct avec l’animal ou ses déjections.

Pour le reste, il s’agit toujours des mêmes conseils :

-rendre votre environnement immédiat le
moins attrayant possible pour les diverses espèces qui constituent la faune urbaine.

-Éliminer les sources de nourriture à proximité des bâtiments (poubelles mal fermées, mangeoires d’oiseaux,
bol de nourriture pour animaux domestiques).

-Sans oublier les mots magiques : exclusion
mécanique.

Donc, qu’il s’agisse de souris, de rats, de ratons-laveurs, de moufettes ou de
marmottes, la règle est la même : limiter les entrées possibles et les sources de nourriture. Cela
est valide qu’il s’agisse de votre poulailler urbain, de votre cabanon, de votre garage ou de votre
résidence. Ainsi réduites, les intrusions non désirées seront beaucoup plus faciles à identifier et
à gérer!

En d’autres termes, plus on s’informe sur une espèce donnée, plus on est en mesure d’évaluer
les risques réels de sa présence dans notre environnement. D’autre part, l’homme a une grande
responsabilité face à la faune qui l’entoure. Presque chaque rencontre désagréable dérive d’un
manque de vigilance ou de prévention. C’est pourquoi nous insistons grandement sur la
prévention lorsque nous abordons le sujet de la gestion parasitaire.

 

Par: Marie-Joëlle Touma

-Contrôle de la Qualité chez Boisvert Gestion Parasitaire inc.